Yamoussoukro: À qui profite tout ce désordre politique?
Les ressortissants de Yamoussoukro ne sont pas au bout de leurs peines car tout concours à arracher politiquement la ville entre les mains des vrais ressortissants. À qui doit profiter tout ce désordre quad on sait que les baoulé sont très regardants sur la conservation de leur us et coutume?
Est-ce par le fait que le ministre-gouverneur, à la fois chef des Akoué qui serait sur le départ du RHDP qui suscite autant d’appétits voraces, sinon, on ne voit pas et on ne comprend pas, cet acharnement politique qui s’apparente à des règlements de compte personnels en voulant tenter d’arracher mordicus et vaille que vaille, l’armoirie aux ayant droits.
Augustin Thiam est dans le viseur et des tireurs d’élite en mission. Ils l’ont à l’œil et le premier qui tire et qui l’abat aura la palme d’or et pour y parvenir, les manigances et les intimidations accourent de partout. Depuis qu’il a obtenu son arrêté préfectoral qui confirme ses attributs de chef et de la famille des Houphouët et de leur tribu dénommée Akouè, ce sont des déluges qui tombent sur la ville pour troubler sa quiétude.
Nous savons tous que depuis du temps jadis, Emmanuel Dioulo avait proposé que la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire soit transférée à Yamoussoukro et cette volonté politique ne se manifeste guère, il faut tout faire pour arracher le tabouret sous les pieds des ayant droits. Nous sommes en 2024, rien n’est fait et la ville offre son visage triste pour laisser certains de ses édifices tombés en ruine. La ville a été conçue pour abriter les grandes écoles techniques, comme il en existe partout dans le monde, tous les pouvoirs ivoiriens qui se succèdent, regardent sans voir la ville et tout tombe presqu’en ruine. Les grandes avenues sont laissées pour compte et sur ces entrefaites, on ne sait pas entre le ministre gouverneur et la mairie qui devrait faire quoi, la confusion règne dans les esprits, mais là, n’est pas pour l’instant, notre sujet.
Politiquement, le candidat perdant de la mairie, le ministre Diarrassouba, n’a pas encore digéré sa défaite et des actes de sabotage sur l’honorabilité du ministre gouverneur meublent les week-ends dans la ville au point où, outrés, sur les 43 chefs qui composent la tribu, 40 se sont donnés rendez-vous pour crier leur ras-le bol, le weekend dernier où des communiqué et déclarations de soutien ont été fusés pour soutenir le chef des Akoué, en la personne de Nanan Boigny Ndri 3, le ministre gouverneur Augustin Thiam, le grand frère du nouveau président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam.
Que reproche-t-on à la ville tranquille d’alors? D’après les informations en notre possession, vient t’asseoir à côté de moi, ne fait pas de toi, le propriétaire de ma chaise, c’est à partir de cette caricature que nous formulons notre conclusion.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
